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24/05/2018
16H00
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Région Normandie :
Pris depuis le haut de la dune, au niveau de la brèche du monument Leclerc, le point de vue, qui tourne le dos à la mer, illustre un lieu historique marqué par l’installation de plusieurs monuments commémoratifs (monument signal vu de dos, borne n° 1 du serment de Koufra, mats porte-drapeaux, chars) et l’aménagement d’un stationnement en bord de la RD 42. Au premier plan, la dune qui comprend de la végétation fixée mais qui est rase sur une partie du fait du piétinement des visiteurs. En second plan, plusieurs groupements d’arbres autour d’habitations à gauche. En arrière-plan, le coteau bocager et la silhouette des villages, particulièrement le clocher de l’église de Saint-Martin-de-Varreville.
CAUE 50 et PNR Marais du Cotentin et du Bessin
La photographie est prise depuis le sommet de la dune vers la brèche du monument Leclerc. Malgré la météo brumeuse, le coteau bocager dentelé de clochers (dont celui de Saint Martin de Varreville ou de cimes arborées souligne de sa présence sombre la platitude des marais arrière littoraux, très bas, comme enfoncés dans la terre. Les verticalités de la photographie émergent d’autant
plus de cette platitude, figures de l’activité humaine les mâts « signaux » du site commémoratif, le monument Leclerc, les poteaux électriques le long du chemin. Au premier plan, les prairies sur sable ouvrent une transition vers le marais que l’ on devine entre le monument et la haie bocagère qui bloque les vues sur les grands espaces de marais. Un bosquet et des arbres masquent une ferme, posés en plein milieu d’une prairie pâturée de quelques vaches, brouillant la lecture linéaire des canaux et des routes qui les franchissent par les ponts légèrement surélevés. Les pieds ont creusé un chemin dans la dune, écrasant oyats et lagures ovales, mais les visiteurs seront bientôt bien au sec sur la large plateforme d’asphalte, route menant nulle part mais associée aux quelques véhicules stationnés en arc de cercle le long de la RD 42. Le sable s’accumule contre une
bordure, dans les interstices d’un sol rendu rugueux par les cailloux prisonniers du bitume, mais sans menacer cet aménagement hors d’échelle qui conte plus un fait de guerre que l’histoire d’un lieu.