21/07/2020
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L’évolution principale entre les deux photographies concernent particulièrement le bas de l’image. La plage qui s’étalait sur un seul niveau sur la première photographie, s’étage sur deux niveaux de sable sur la deuxième photographie. La laisse de mer est essentiellement présente sur le haut de l’estran, mais contenue au pied de la marche de sable sec, contrairement à la première photographie où la laisse s’étendait jusqu’au pied de la falaise du Cap Romain. Cette marche de sable, assez abrupte est d’une hauteur variable sur sa longueur allant de quelques dizaines de centimètres à environ un mètre de hauteur. Elle est ensuite assez plate jusqu’au pied de falaise. La marche présente une forme concave qui se rétrécie à quelques mètres de largeur au niveau de la falaise naturelle puis se retourne jusqu’à former une pointe d’une largeur de 25m environ qui semble se positionner en face de la « falaise fortifiée ». Puis cette marche de sable redessine à nouveau une grande forme concave au niveau des cabines de plage.
La laisse de mer semble plus importante au niveau de la falaise qu’au niveau de la plage urbanisée (nettoyage de la plage ?).
Les algues vertes sur l’estran dans le lointain sont toujours visibles entre les deux photos, dans des zones similaires.
Cette marche de sable recouvre une partie du pied de falaise qui était visible sur la première photographie. L’érosion de la falaise est légère et se remarque au niveau des détails, au niveau notamment des formes des éponges fossiles d’âge jurassique qui sont moins visibles, comme arrondies et légèrement gommées.
L’anse au premier plan semble légèrement plus profonde, du fait sans doute du rehaussement par l’arrivée du sable.
La végétation de pelouse aérohaline descend toujours par opportunité sur les parties plus ou moins abrupte de la falaise, du haut de la falaise jusque dans sa partie médiane, puis s’arrête. Cependant, la strate végétale herbacée semble être légèrement descendue par endroit sur la partie haute des éponges, entre les deux images. A ce niveau, les éponges sont parfois recouvertes d’alluvions qui les noircissent plus fortement, en comparaison à la première photographie où elles semblent beaucoup plus claires, comme nettoyées par la mer, le vent ou les vagues.
La végétation arbustive qui a été plantée sur le haut de falaise est un peu moins visible du fait de l’évolution de la strate herbacée vers une state arbustive (saules ?) sur le nez de falaise.
Le cheminement sauvage qui longe le pied de falaise puis grimpe par un lacet sur le haut de falaise est toujours présent et aussi visible. En revanche, une zone d’éboulis sur la partie haute de la falaise au niveau de l’anse s’est en grande partie végétalisée par la strate herbacée. La « falaise fortifiée » paraît identique, en revanche la falaise naturelle au contact s’est érodée, notamment sur la partie haute où un bourlet de végétation et de sol a disparu et la falaise semble plus verticale et plus blanche. Dans les creux, de la végétation est tout de même présente.
Falaise vive (actuellement battue par la mer), falaise morte (séparée de la mer par une zone de dépôts) –
définition CNRTL, Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
https://www.cnrtl.fr/definition/falaise